Tout le monde devient le réalisateur de sa vie...

C'est la folie. Tout le monde devient Spielberg ou les frères Dardenne, c'est selon. Le selfie, c'est la "loose". Place à la vidéo en streaming. Cela vient d'être popularisé par Adèle qui a interrompu un concert pour dire gentiment à la personne qui la filmait : "Arrêtez de filmer et profitez. Il y a des milliers de personnes qui voudraient être là à votre place". En filigranes, on y lit. "J'ai encore envie de vendre des places. Cela suffit."

Même Facebook s'y met...

Ce n'est pas très compliqué. Quand vous publiez un statut via votre smartphone, on vous propose plusieurs options dont Vidéo en direct. Vous cliquez et c'est parti. Durant les concerts de Céline Dion, nous avons tous été envahi par ces directs. Se pose évidemment la question des droits. Il semble évident qu'à terme, ils vont en attraper quelqu'uns et les fouetter juridiquement sur la place publique. Les dérives peuvent être importantes. Récemment, une gamine s'est suicidée en direct sur une application Périscope et une victime du Pulse à Orlando est également morte en direct. Celui qui a popularisé le système, c'est Mark Zuckerberg lui-même. Périscope (initiative de Twitter) avait ouvert le marché mais l'incontestable leader s'est fâché...

Quelles questions se poser ?

En gros, il faut juste que les images que vous diffusiez ne nuisent pas aux personnes que vous filmez. Vous pourriez risquer des problèmes judiciaires.  Qu'elles soient utiles aux personnes avec qui vous les partager et surtout que vous profitiez entièrement du moment présent. Il est évident aussi que ceci pourrait grever aussi votre compte téléphonique. On risque de vivre en direct le prochain Tomorrowland et que nous serons au bord des piscines, des couchers de soleil et de toutes les vacances de nos amis. Tout le monde devient réalisateur et tout le monde devient une vedette.

Vive les nouvelles technologies...