Signé Célestine
23 Mar 2018 - 23 Mar 2018
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Centre culturel d'Anderlecht - Escale du Nord - 1 Rue du Chapelain, 1 1070
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Signé Célestine est une adaptation à la scène de l'œuvre "Le journal d'une femme de chambre" écrit en 1900 par Octave Mirbeau, écrivain français. Dans ce roman, la parole est donnée à une soubrette prénommée Célestine, personnage comique et subversif, qui regarde le monde qui l'entoure et nous fait découvrir les nauséabonds dessous du beau monde, des classes dominantes et les turpitudes de la société bourgeoise qu'elle pourfend.
Ce projet particulier repose sur la volonté de réunir à la scène des acteurs sourds et des acteurs entendants. Il en va de même pour le mélange des publics qui y seront accueillis. La langue des signes belge francophone (LSFB) est reconnue officiellement chez nous depuis 2003 et elle a été reconnue comme étant notre 4ème langue nationale.
De par la thématique de la servitude et des travers humains, cette pièce nous plonge naturellement dans un univers où les sous-entendus et les non-dits sont légion; un monde où le moindre geste est porteur de sens. Ce qui n'est pas dit n'est cependant pas secret puisque Célestine tient un journal. La langue des signes est donc ici la langue du journal intime, la parole cachée, la parole vraie, celle du personnage principal. Les deux langues (langue des signes et français) se mêlent tout au long de la pièce pour raconter ensemble la même histoire. Ce sont les deux comédiens sourds qui ont traduit le texte en langue des signes.
Afin que tous les spectateurs puissent bien suivre le spectacle, la solution privilégiée a été de faire placer les spectateurs sourds dans les premiers rangs.
En janvier 2016, la fondation L'estacade a décerné à ce projet, le prix Henri Goethals, première place dans le cadre de l'appel à projets artistiques valorisant la personne handicapée.
Ce projet particulier repose sur la volonté de réunir à la scène des acteurs sourds et des acteurs entendants. Il en va de même pour le mélange des publics qui y seront accueillis. La langue des signes belge francophone (LSFB) est reconnue officiellement chez nous depuis 2003 et elle a été reconnue comme étant notre 4ème langue nationale.
De par la thématique de la servitude et des travers humains, cette pièce nous plonge naturellement dans un univers où les sous-entendus et les non-dits sont légion; un monde où le moindre geste est porteur de sens. Ce qui n'est pas dit n'est cependant pas secret puisque Célestine tient un journal. La langue des signes est donc ici la langue du journal intime, la parole cachée, la parole vraie, celle du personnage principal. Les deux langues (langue des signes et français) se mêlent tout au long de la pièce pour raconter ensemble la même histoire. Ce sont les deux comédiens sourds qui ont traduit le texte en langue des signes.
Afin que tous les spectateurs puissent bien suivre le spectacle, la solution privilégiée a été de faire placer les spectateurs sourds dans les premiers rangs.
En janvier 2016, la fondation L'estacade a décerné à ce projet, le prix Henri Goethals, première place dans le cadre de l'appel à projets artistiques valorisant la personne handicapée.