Grand-peur et misère du IIIe Reich
07 déc. 2018 - 08 déc. 2018
Ecrite entre 35 et 38, la pièce de Brecht dénonce la montée de la terreur dans l’Allemagne nazie.
-
Centre culturel Jacques Franck - 94 Chaussée de Waterloo, 94 1060
Délation, suspicion, propagande, déroute, fuite, révolte et soumission, les tableaux se succèdent pour disséquer le phénomène de la montée du totalitarisme.
Le procédé d’écriture de Brecht, sa forme narrative distancée, montrant les rouages de la machine à broyer toute forme de liberté, pousse à réfléchir.
Car si l’histoire se passe très précisément dans l’Allemagne d’Hitler, de janvier 33 à mars 38, elle continue de résonner aujourd’hui.
Le nazisme n'est pas un phénomène de circonstance appelé à disparaître avec le temps. Il est fait de toutes les peurs de l'homme qui l'alimentent et qu'il alimente. Le ventre ne sera-t-il pas toujours fécond d'où a surgi la bête immonde ? Telle est la question qui continue de se poser aujourd'hui encore, partout dans nos sociétés. (note de l’éditeur)
Le procédé d’écriture de Brecht, sa forme narrative distancée, montrant les rouages de la machine à broyer toute forme de liberté, pousse à réfléchir.
Car si l’histoire se passe très précisément dans l’Allemagne d’Hitler, de janvier 33 à mars 38, elle continue de résonner aujourd’hui.
Le nazisme n'est pas un phénomène de circonstance appelé à disparaître avec le temps. Il est fait de toutes les peurs de l'homme qui l'alimentent et qu'il alimente. Le ventre ne sera-t-il pas toujours fécond d'où a surgi la bête immonde ? Telle est la question qui continue de se poser aujourd'hui encore, partout dans nos sociétés. (note de l’éditeur)