Performatik
13 mars 2019 - 23 mars 2019
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Divers lieux à Bruxelles - Divers lieux à Bruxelles 1000 Bruxelles 1000
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Performatik – la biennale bruxelloise de l’art de la performance – met en lumière l’art contemporain de la performance ou live art, avec bon nombre de partenaires bruxellois. Ainsi, nous scrutons cette expression artistique non seulement à travers la perspective du théâtre et de la danse, mais aussi à partir des arts plastiques, un domaine dans lequel la performance a fait florès dans le passé et qui la réactualise aujourd’hui.
Est-ce un signe des temps que des corps vivants s’infiltrent toujours plus souvent dans les musées ? Les musées misent-ils habilement sur la demande des consommateurs de vivre des expériences ? Les artistes y participent-il volontiers, en créant par exemple d’emblée une version scénique et une version muséale ? Ou cherchent-ils de nouvelles formes et de nouveaux modes de présentation qui triturent les codes de l’œuvre d’art, du public et de l’institution ? Depuis dix ans déjà, Performatik choisit résolument cette seconde option. Parce que l’art de la performance est par essence une expression artistique fragile – et doit l’être.
Pour cette sixième édition, la plasticienne Laure Prouvost crée sa première performance pour une salle de théâtre et le chorégraphe Noé Soulier fait entrer dans l’espace théâtral une vingtaine d’œuvres de la collection du Centre Pompidou. L’ancrage historique de Performatik19 est le mouvement Bauhaus qui a vu le jour il y a cent ans. Certaines lignes directrices sont d’ailleurs très actuelles : l’artisanat par opposition à la production de masse, le statut de l’auteur et du collectif, l’académie des arts comme communauté d’artistes et le rapprochement de l’art de la vie quotidienne. Dans le Bauhaus, la relation entre l’homme et l’espace constituait la base du développement de nouveaux modèles d’environnement de vie. Cette relation forme aussi le point de départ de Radouan Mriziga à Kanal – Centre Pompidou, de Jozef Wouters à Decoratelier et de Lotte van den Berg pour sa production Dying Together.
Est-ce un signe des temps que des corps vivants s’infiltrent toujours plus souvent dans les musées ? Les musées misent-ils habilement sur la demande des consommateurs de vivre des expériences ? Les artistes y participent-il volontiers, en créant par exemple d’emblée une version scénique et une version muséale ? Ou cherchent-ils de nouvelles formes et de nouveaux modes de présentation qui triturent les codes de l’œuvre d’art, du public et de l’institution ? Depuis dix ans déjà, Performatik choisit résolument cette seconde option. Parce que l’art de la performance est par essence une expression artistique fragile – et doit l’être.
Pour cette sixième édition, la plasticienne Laure Prouvost crée sa première performance pour une salle de théâtre et le chorégraphe Noé Soulier fait entrer dans l’espace théâtral une vingtaine d’œuvres de la collection du Centre Pompidou. L’ancrage historique de Performatik19 est le mouvement Bauhaus qui a vu le jour il y a cent ans. Certaines lignes directrices sont d’ailleurs très actuelles : l’artisanat par opposition à la production de masse, le statut de l’auteur et du collectif, l’académie des arts comme communauté d’artistes et le rapprochement de l’art de la vie quotidienne. Dans le Bauhaus, la relation entre l’homme et l’espace constituait la base du développement de nouveaux modèles d’environnement de vie. Cette relation forme aussi le point de départ de Radouan Mriziga à Kanal – Centre Pompidou, de Jozef Wouters à Decoratelier et de Lotte van den Berg pour sa production Dying Together.