Pour chaque fragment de Belgique que vous voyez, il y en a toujours un autre que vous ne voyez pas. Caché derrière la pudeur, le silence ou le surréalisme belges. Ainsi, partout où les trains vont et viennent dans le pays, les choses restent étonnamment immobiles. Dans, sous et à côté des gares. Des espaces, des vestiges et des signes d'une splendeur passée.
Immobilier et patrimoine ferroviaire.
Pour chaque fragment de Belgique que vous voyez, il y en a toujours un autre que vous ne voyez pas à première vue. Caché derrière la pudeur, le silence ou le surréalisme belges. Ainsi, partout où les trains vont et viennent dans le pays, les choses restent étonnamment immobiles. Dans, sous et à côté des gares. Des espaces, des vestiges et des signes d'une splendeur passée.
Immobilier et patrimoine ferroviaire.
Cette exposition parle de Bruxelles, la ville aux trois gares par lesquelles l'ensemble du réseau ferroviaire belge doit passer chaque jour, comme dans un entonnoir. Des bars avec des robinets figurant dans un film d’époque ou un album de Tintin. Des espaces souterrains qui ne sont jamais vraiment devenus ce qu'ils étaient censés être. Des guichets en bois où étaient dépensés les francs belges en liquide. Des lieux où un chef de gare pouvait vivre de façon presqu’aristocratique. Des halls abandonnés, gigantesques et pleins de vides. Des loges royales.
Tel un archéologue de gare, le photographe Joost Fonteyn nous révèle un peu de ce monde secret. Dans une série de photographies de choses et de lieux qui semblent regarder légèrement étonnés sous la poussière dans le miroir de son objectif et se demandant : sommes-nous toujours bien là ?