Maria Fernanda Guzman nous transporte dans son univers expérimental, basé sur le thème de la connexion en nous présentant une série de collages, céramiques et sculptures. Elle utilise des matériaux faciles à manipuler ; le papier, le fil de fer, le fil de couture, la terre, le plâtre et toutes sortes de matériaux de récupération.
Architecte et sculptrice, Maria Fernanda Guzman nous invite chez Tandemm dans son univers expérimental avec une série de collages, céramiques et sculptures.
Depuis ses premières œuvres Connexion développées dans le cadre d’une bourse du Musée de la Tapisserie de Tournai en 2008 jusqu’à ses dernières pièces exposées chez Tandemm, l’artiste tisse des liens qui nous emmènent entre passé et présent, entre sa terre natale, l’Argentine, et sa terre d’adoption, la Belgique, entre extériorité et vie intérieure, entre vides et pleins.
Pour exprimer sa vision du monde toujours en mouvement, Maria Fernanda Guzman, explore différents matériaux, émaillés, cousus, tricotés et/ou martelés, seuls ou en relation, posés ou accrochés au mur. Elle utilise des matières faciles à manipuler : le papier, le fil de fer, le fil de couture, la terre, le plâtre et toutes sortes de matériaux de récupération. Les liens se font et se défont sans cesse, se construisent dans un processus constamment répété.
Parfois la couleur interrompt une période de création centrée sur le blanc, parfois un matériau est dominant, comme la terre avec la série Totems ou le papier mais la présence d’une maille et la répétition des gestes circulaires construisent une structure et en font son écriture.
Elle dit de son travail :
« L’angoisse, la nervosité et vouloir tout en même temps, font partie de ma personnalité. Par le travail avec la matière, j’arrive à rester sereine, à explorer sans être débordée. Créer tout simplement. »
« Je suis Argentine, je suis Belge, je suis étrangère, artiste, acteur. Dans un monde qui bouge. Mon travail est né de cette nécessité de créer du lien, des ouvertures et des ponts, matériellement, instinctivement, pour conjurer le rapport à soi tiraillé entre un là-bas et un ici, entre passé et futur. »