Sarah Marquis. Une femme qui déménage

Visites & Découvertes
Écrit par Chauchau - 18 janv. 2016, 00:00 (Mis à jour: 19 janv. 2016, 14:51)
Sarah Marquis. Une femme qui déménage
Être femme, tout quitter, partir seule, 3 ans, à pied et survivre… Sarah Marquis, sauvage par nature. Venez voir sa conférence pour découvrir l'incroyable transhumance de cette femme hors du commun. Un témoignage très surprenant. Une soirée d'émotion, de force, de beauté, d'inspiration et d'aventure. Elle est à Bruxelles ce lundi 25 janvier au Wolubilis. Il reste quelques places.

“ON NAIT AVENTURIER”

L’aventure est avant tout un état d’esprit, une façon de voir les choses. Une démarche souvent solitaire qui réveille le fondement de l’homme, de ses choix, de sa curiosité. Partir à l’aventure, c’est se dépasser, sentir avec son corps, ses sens et son esprit les fondations de notre être et de notre animalité…

SARAH FAIT SON APPRENTISSAGE D’AVENTURIÈRE

“Le feu qui brûle en elle depuis toujours allait devenir sa passion, son métier, sa vie. Elle a vécu une enfance de sauvageonne à la campagne à grimper aux arbres et à observer les oiseaux des heures durant. Petite, elle brûle d’une intense curiosité. Ce frémissement intérieur pour la découverte l’a construite, l’a forgé, l’a rendu flexible mais non cassable… Au sortir de l’enfance, elle est ” entière ” et prête.

ELLE COMMENCE À CHASSER…

Sarah, sans argent de poche, s’attela vers l’âge de 7 ans à la tâche ingrate de la chasse à la limace dans le grand jardin potager de la famille. Toutes les 100 limaces elle gagnait 1 frs. Alors, peu importe le temps qu’il faudra, elle économisa pour arriver au montant nécessaire qu’il lui fallait pour acheter le prestigieux magazine : l’équivalent du National Geographic au prix de 8.- Fr. Elle part pour la première fois à l’âge de 17 ans, décidée à explorer la Turquie à cheval, sans pour autant avoir appris à monter. Elle se voile même pour avoir accès aux régions isolées de l’Anatolie centrale.

Elle découvre ensuite l’Australie, seule, sans parler un mot d’anglais, puis l’Amérique du sud qui éveille en elle le véritable appel de la vie sauvage. Mais c’est en Nouvelle-Zélande qu’elle découvre la marche et que, sous une pluie battante au bord d’un fjord (avec dans son sac à dos, tout sauf ce dont elle avait besoin) elle touche à la “Nature“ de l’intérieur.Elle est alors attirée par la beauté des îles et séjourne à Mooréa (Polynésie Française). Mais le bush australien l’appelle. Elle retourne donc régulièrement s’y ressourcer à travers les années. Elle explore aussi le Canada en canoë, au milieu des ours et des élans.

SES TRIBULATIONS

Elle n’en est pas à son premier essai… à 8 ans, elle part dans une grotte en compagnie de son chien pour y passer la nuit…alors que personne n’est au courant. A 17 ans en Turquie, elle traverse l’Anatolie centrale à cheval – petit détail – elle ne sait pas monter. Puis le goût du voyage l’a amené en Australie, mais la découverte de la marche s’est opérée en Nouvelle-Zélande. Elle passe du temps en Patagonie sur ces terres sauvages. Attirée par la beauté des îles, elle séjournera à Mooréa (Polynésie Française). Mais le bush australien la rappelle à nouveau. Elle retournera régulièrement s’y ressourcer à travers les années. Le Canada sera découvert en canoë. En 2000 elle traverse les USA de la frontière canadienne à la frontière mexicaine…4’260 km en 4 mois et 6 jours…un chemin semé d’embûches.

Depuis ces montagnes blanches valaisannes, elle imagine un projet fou… la traversée des déserts australiens en situation de survie. Elle boucle son périple, le 25 novembre 2003 en 17 mois pour 14’000 km parcourus à travers le bush australien. Elle en revient changée et accompagnée d’un dingo (chien sauvage). En lui sauvant la vie elle en fera son complice du nom de d’Joe. Elle rêve à ces montagnes blanches d’Amérique du sud… elle y retourne avec “La voie des Andes”. Elle rentrera 8 mois plus tard, avec 7’000 km dans les jambes du Chili au Pérou, via la Bolivie sur le dos de la Cordillère des Andes.

En 2010 elle repart de la Sibérie en Australie. Une expédition seule du froid au désert. De l’altitude à la jungle… plus qu’un périple c’est une philosophie du mouvement. Elle nous revient 3 ans plus tard. Le 17 mai 2013, elle arrive avec plein d’émotion à son petit arbre au sud de l’Australie et posa son sac pour la dernière fois. Ce petit arbre elle l’a rencontré voilà bien des années, elle lui avait alors promis de revenir le voir – promesse tenue…

“ J’ai entendu l’hélicoptère qui me cherchait avec à son bord un caméraman et ceci à quelques kilomètre de mon arrivée. C’était la première fois que je me suis sentie vraiment perdue… les premiers et les derniers pas sont les plus durs… ”

DREAM IT – DO IT – TALK ABOUT IT !!

Ma vision est d’inspirer les gens (plus particulièrement les femmes) à réaliser leur rêves Un pas après l’autre, on peut changer la vision du monde ensemble, on peut toucher notre terre avec une caresse. Tout en étant connectés avec la plus intime de nos inspirations, nos différences c’est la force de demain. Dream it – do it – talk about it

Pour réserver : http://www.ticketmaster.be/event/sarah-marquis-sauvage-par-nature-billets/8875

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