Fever
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Il était une fois un gentil garçon si gentil qu'il avait bien mérité de voir son voeu exaucé... Hélas, une malencontreuse erreur d'ABRACADABRA catapultera Michael loin de son rêve: piloter le dernier avion à la mode... Michael se retrouve sur une étrange planète où les miroirs sont des biens de première nécessité et où la monnaie d'échange est la plume d'autruche...
A Feverland, un état construit sur la pensée "travelotte", la présidente de la République, Maman, et sa conseillère de cabinet, Gina, accueillent
Michael comme la dix-huitième merveilles du monde puisqu'au pays des travestis, les garçons sont aussi rares que les dinosaures chez nous. Une parodie de conte de Noël où l'on découvrira, derrière le glamour de l'ensemble, une métaphore du ghetto et une fable sur l'exclusion...
Fever, c'est une équipe. Comédiens, danseurs, transformistes, tous réunis dans un projet anticonformiste.
Ministru -Maman (le premier est journaliste, le deuxième est une figure emblématique des nuits bruxelloises), le double M qui fonctionne à merveille, semblent bien décidés à réveiller nos zygomatiques, pour notre plus grand plaisir, et pour la seconde fois. Disco, chansons et play-back déjantés entrecoupent l'histoire, ce qui nous vaut quelques numéros d'anthologie.
