Roby Comblain - 'Face cachée'
11 mars 2019 - 11 mai 2019
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Le Salon d'Art - 81 Rue Hôtel des Monnaies 1060
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R. C., me direz-vous, qui est-ce ? Je vous dirai qu’il est du genre masculin, un européen qui mesure 1,70 m et j’estime son tour de tête à 53 cm, de cuisse à 47 cm. Les jours pairs, il pèse 55 kilos, impairs 60 kilos environ. Ah ! j’allais oublier la longueur de son pied gauche, 26,5 cm, mais j’ignore ses caractéristiques dentaires. Ajouterai-je qu’il a les yeux bruns, le cheveu châtain, le teint clair, la peau lisse ? Cela vous suffira-t-il à le reconnaître à la piscine ou même dans la rue ? J’ai bien peur que non. Mais si je vous dis plus, qu’il chausse du 42, que son visage d’un autre monde ne vous serait peut-être pas tout à fait inconnu, qu’il vous aurait intrigué pour l’avoir vu aussi dans un classique du cinéma expressionniste allemand ? Vous ne le voyez toujours pas ? Tant pis ! Et puis, peu importe l’individu.
Regardons plutôt ses gravures. Je vous invite, bien sûr, à les parcourir du regard pendant plus qu’un petit moment, à vous en approcher, à tourner autour, à vous en éloigner, à revenir sur vos pas et là j’insiste, mais ce n’est pas encore assez parce qu’en leur tournant le dos vous repartirez avec une autre image. On connaît ces radiographies de peintures, qui nous dévoilent leur face cachée, intime, sombre et tourmentée, organique – embryonnaire pour dire rapidement. Tout est possible alors. Comme elles, ses gravures nous donnent à imaginer, à créer une image. R. C. n’impose pas son regard à notre regard, c’est un révélateur. Mais je ne vous ai toujours pas dit, R. C. c’est Roby Comblain. Peut-être qu’il vous arrivera de l’oublier, en revanche gardez précieusement le souvenir de ses gravures, un jour ou l’autre elles vous donneront encore à voir.
Claude François, 15 novembre 2018
Regardons plutôt ses gravures. Je vous invite, bien sûr, à les parcourir du regard pendant plus qu’un petit moment, à vous en approcher, à tourner autour, à vous en éloigner, à revenir sur vos pas et là j’insiste, mais ce n’est pas encore assez parce qu’en leur tournant le dos vous repartirez avec une autre image. On connaît ces radiographies de peintures, qui nous dévoilent leur face cachée, intime, sombre et tourmentée, organique – embryonnaire pour dire rapidement. Tout est possible alors. Comme elles, ses gravures nous donnent à imaginer, à créer une image. R. C. n’impose pas son regard à notre regard, c’est un révélateur. Mais je ne vous ai toujours pas dit, R. C. c’est Roby Comblain. Peut-être qu’il vous arrivera de l’oublier, en revanche gardez précieusement le souvenir de ses gravures, un jour ou l’autre elles vous donneront encore à voir.
Claude François, 15 novembre 2018
Le Salon d'Art
81 Rue Hôtel des Monnaies 1060
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