Elie Monferier "SACRE" & David Siodios "À l'ombre des vivants"
23 sep. 2022 - 30 okt. 2022
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Elie Monferier
SACRE
Avec Sacre, Elie Monferier poursuit son travail sur l’archétypal et l’originel. Ici, il se concentre sur la corruption des corps et le passage du temps, et sur la grandeur qu’il y a dans la fragilité de nos existences. Il nous livre un monde où prédominent l’énergie vitale et la résilience, le dépouillement et la sévérité des éléments, la solitude et la fraternité des individus face à la mort.
« C’est un monde dont les frontières ont la densité du brouillard. Un monde de doutes et d’instincts où tout s’unit viscéralement à la terre - les gestes simples, les cheveux de paille, les corps comme des souches noueuses, les bêtes à nourrir au petit matin, l’écho des chiens qui aboient quand l’étranger s’approche, les vastes plaines battues par la pluie. Tout y est question de rapports de force, de la violence qui marie les êtres, et de forces plus grandes, plus vives, plus mystérieuses, où se mêlent l’odeur des charognes et des nourrissons, le bruit des feux de paille et des éclairs de chaleur, le pressentiment de l’orage à venir. »
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David Siodos
À l'ombre des vivants
"Naturellement attiré par la ville et sa banlieue, mon œil s'est volontiers tourné vers l'humain. Particulièrement consumé par la détresse des invisibles des rues, mon travail s'applique à retranscrire le monde des ombres sous le prisme du merveilleux.
" Ma vie est un rêve qui ne finit jamais... "
Ce sont les mots de Pierre, un SDF toulousain. Sa grâce semblait illuminer la rue, pourtant plongée dans l'obscurité. Le repaire, dans lequel il squattait depuis une éternité, trahissait son charisme si particulier. Une vie sans impératif, sans artifice, seulement guidé par ses instincts, et son ombre...
Les vivants se bousculent... Ce matin encore, la rue est le théâtre de ce ballet absurde. Leurs langages corporels semblent démontrer qu'une fois encore, leurs retards est inéluctable. Prisonniers de leur emploi du temps, et contraints d'appréhender la vie sous pression, les passants chavirent. Tous, ont l'illusion d'avoir une prise sur leur vie. Peu en profite vraiment. Les gisants, eux, ne simulent plus. Certains s'enchantent même de cette décadence. Ce monde qui s'agite, les renvoie à leurs désillusions. Ces hommes et ces femmes qui se tiennent hors du temps, ne sont-ils pas davantage en contact avec la réalité ? Ce sont ces interrogations qui, je crois, motivent mes excursions.
A travers la série « A l'ombre des vivants » je me suis attaché à suivre des individus qui errent, travaillent ou habitent à la périphérie de la vie... Au point de ne plus savoir moi-même si je suis vivant… Ou simplement une ombre." D.S
Entrée libre
!! Nouveaux horaires à partir de septembre : du vendredi au dimanche de 14h30 à 19h