Lucile Bertrand - 'amnesia'
14 nov. 2018 - 13 janv. 2019
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Contretype - 1 Avenue de la Jonction, 1 1060
En douze séquences et douze langues, la vidéo amnesia rend hommage aux poètes et écrivains qui préservent la mémoire vive de ce que certains tentent de faire oublier ou même de nier.
Afin d’évoquer au plus juste le souvenir de certains conflits en cours de cicatrisation ou toujours ouverts – au Rwanda, en Grèce, Turquie, Cambodge, Syrie, Russie, Afrique du Sud, ex-Yougoslavie, Allemagne, chez les Indiens d’Amérique et lors de la catastrophe nucléaire au Japon –, sur un même écran (en split screen), d’un côté, une succession de narrateurs disent ou lisent des extraits de textes contemporains, de l’autre, une danseuse-témoin écoute et réagit.
La guerre est l’un des fondements de l’Histoire comme de beaucoup d’histoires individuelles.
Même lorsqu’elles se déroulent au loin, les guerres envahissent sans répit notre quotidien et nous laissent désemparés. Quand on sait que vainqueurs et vaincus sont finalement si proches, les guerres ne semblent-elles pas encore plus effarantes ? Peut-on parler de victoire lorsqu’elle se gagne par la destruction et la ruine ? Est-il possible que des victimes – ou la génération suivante – puissent à leur tour devenir bourreaux ? Le déni des faits étant une seconde violence, ses conséquences ne sont-elles pas aussi dramatiques que la première ? C’est ce que questionnent inlassablement celles et ceux qui se succèdent dans amnesia.
Afin d’évoquer au plus juste le souvenir de certains conflits en cours de cicatrisation ou toujours ouverts – au Rwanda, en Grèce, Turquie, Cambodge, Syrie, Russie, Afrique du Sud, ex-Yougoslavie, Allemagne, chez les Indiens d’Amérique et lors de la catastrophe nucléaire au Japon –, sur un même écran (en split screen), d’un côté, une succession de narrateurs disent ou lisent des extraits de textes contemporains, de l’autre, une danseuse-témoin écoute et réagit.
La guerre est l’un des fondements de l’Histoire comme de beaucoup d’histoires individuelles.
Même lorsqu’elles se déroulent au loin, les guerres envahissent sans répit notre quotidien et nous laissent désemparés. Quand on sait que vainqueurs et vaincus sont finalement si proches, les guerres ne semblent-elles pas encore plus effarantes ? Peut-on parler de victoire lorsqu’elle se gagne par la destruction et la ruine ? Est-il possible que des victimes – ou la génération suivante – puissent à leur tour devenir bourreaux ? Le déni des faits étant une seconde violence, ses conséquences ne sont-elles pas aussi dramatiques que la première ? C’est ce que questionnent inlassablement celles et ceux qui se succèdent dans amnesia.