Zouglou
08 Feb 2023 - 09 Feb 2023

-
Article 27 - 1.25
-
Sorry this content is not available in English
En zouglou, on libère la parole, on délie les langues et on tente de se libérer du joug du pouvoir avilissant. La pièce questionne cette nécessité et...
Ce duo retrace le parcours d'un homme qui, dans son combat, emprunte à toute sa génération la force d'un rythme né pour et pendant la lutte. Face à un pouvoir dictatorial sourd, il chante, danse, parle et ironise. Zouglou teaser from Studio Ubik on Vimeo.
En baoulé, « zouglou » signifie « saleté, pourriture, tas dʼordure » à l'image de la promiscuité dans laquelle vivent les étudiants ivoiriens dans les campus à la fin des années 90. Leurs voix s'élèvent et passent par un rythme, une danse. Un groupe de musique estudiantin s'empare de cette révolte et écrit la toute première chanson de ce nouveau mouvement, le Zouglou.
Cette chorégraphie imprégnée de mouvements d'imploration et de contestation se nourrit de l'histoire et de la gestuelle du Zouglou, mais également de celles des différentes révolutions dans le monde. Partout où il y a revendications populaires, il y a Zouglou.
Partout où il y a Zouglou, il y a révolte. Partout où il y a révolte, il y un désir de changer les choses, de réinventer le monde.
En zouglou, on libère la parole, on délie les langues et on tente de se libérer du joug du pouvoir avilissant. La pièce questionne cette nécessité et cette légitimité de la révolte pour une justice sociale et une société égalitaire. C'est une invitation à continuer la lutte pour une justice sociale, à poursuivre la révolte face aux inégalités sociales et écologiques.
Cette chorégraphie se nourrit de lʼhistoire et de la gestuelle du Zouglou, mais également des différentes révolutions dans le monde.
Comédien, danseur, chorégraphe, Hippolyte Bohouo est né en Côte dʼIvoire. Il pratique la danse et le théâtre depuis son plus jeune âge. Après avoir dansé dans la fresque dʼouverture du PANAF 2009 (Festival Panafricain dʼAlger) avec Kamel Ouali, il sʼinstalle en Belgique en 2010, et crée des pièces en résonance avec son actualité. En 2012, il met en scène, au TOB, "Juste la fin du monde" de Jean-Luc Lagarce. En septembre 2018, il est danseur dans "La flûte enchantée", mis en scène par Roméo Castellucci et chorégraphié par Cindy Van Acker à lʼopéra La Monnaie de Bruxelles et lʼopéra de Lille. Avec Conception, chorégraphie et interprétation Hippolyte Bohouo
Scénographie Johanna Daenen
Chant Maatrix Ebonga (Ange Deroux)
Collaboration à la dramaturgie Fanny Brouyaux
Regard extérieur Serge Aimé Coulibaly
Aide à la mise en scène Charlotte Fischer
Création musicale Manou Gallo et Mick Lemaire
Création lumière Jody de Neef
Régie lumière Irina Reinke
Régie son Brice Tellier
Coproduction Charleroi-danse et Le 140
Avec l'aide du Centre Culturel Jacques Franck, Archipel 19 (Centre Culturel de Berchem Sainte-Agathe et Koekelberg), La Bellone (Maison du spectacle), AD LIB Production (Résidences au LIBITUM), Les Riches -Claires, Le Grand Studio
Soutien LookIN'OUT et Le Bamp
ciebogarts.be
facebook.com/bogartscie